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Photo du rédacteurNabil Z.

Chachnaq dans la Littérature Hébraïque.

La littérature juive s'est beaucoup intéressé à la personne et à la dynastie ouverte par le premier pharaon berbère. Elle y consacre d'intéressantes études, surtout que ce dernier figure dans leur histoire séculière et religieuse.


Ainsi, dans "Struggle of the Nations: Egypt, Syria and Assyria", Gaston Maspero présente Chachnaq de la façon suivante: "Le premier roi de la vingt-deuxième dynastie d'Egypte. Son grand-père, Sheshonḳ, descendant d'un soldat libyen, épouse une princesse royale d'Egypte. Son père, Namarôti, chef des Mashaûasha, tenait en outre plusieurs offices religieux. Lui-même, l'illustre Shishak, avant qu'il ne monte sur le trône, fut reconnu comme roi et Prince des princes, et lui avait été confié le commandement des troupes libyennes. Il était officiellement en rang à côté du souverain. Par le biais d'alliances domestiques judicieusement organisées pour ses fils et d'autres intrigues, il accède rapidement au trône en tant que fondateur de la dynastie Bubastite.


C'est une définition quasi standard, ajoutant quelques détails à propos de la famille de celui qui allait devenir Pharaon. L'ensemble de la littérature hébraïque tourne autour de ces éléments, ajoutant un détail par ci, et en oubilant d'autres. Certains, comme Peter James et Peter G. Veen Van Der, on analysé les éléments archéologiques leur permettant de retrace une histoire plus précise du règne de souverain amazigh d'Egypte. 

Gaston Maspero ajoute : " Dès que le grand Salomon est mort, il y a eu des signes de désintégration (Du Royaume d'Israël). ... La perturbation du royaume s'était produite violemment, et Jéroboam, l'ami de l'Égypte, était devenu souverain sur les tribus sécessionnistes du nord. Shishak (Chachnaq) envahit alors la Palestine la cinquième année de Roboam, roi de Juda. Jérusalem semble avoir été, selon les Livres des Rois, son objectif. Il a saccagé le palais du roi, les bâtiments royaux et le Temple. Son retrait semble avoir été permanent. D'après ses propres archives, inscrites sur les murs de Louxor, à côté de celles de Ramsès II, il semble que dans cette campagne il ait pris 156 places. Megiddo est le point le plus septentrional signalé, et des endroits tels que Rabbath, Taanach, Mahanaim, Gibeon, Beth-horon, Aijalon, Migdol, et Shocho sont mentionnés. Cette liste de noms montre que Shishak a dû piller des villes situées dans les royaumes du Sud et du Nord, et qu'il a probablement fait cette campagne pour le pillage, ainsi que pour la prévention de l'unification de tous les peuples palestiniens sous une seule puissance centrale, bien que l'on ait affirmé qu'il y a été poussé soit sur suggestion ou invitation de Jéroboam pour vaincre son propre ennemi dans le Sud, soit simplement par le désir de maîtriser des villes Canaanites inconquises. Il n'y a pas d'autre indice quant à sa relation avec les Hébreux".


Par contre, Une approche intéressante a été adoptée par la Jewish Encyclopedia en anglais. Dans son entrée au terme "Pharaon", il nous est précisé que c'est un "Terme utilisé dans l'Ancien Testament pour désigner les rois d'Egypte. Le mot vient de l'égyptien "pr-'o" (= "grande maison"), qui désignait à l'origine le palais royal avec les bâtiments et les terrains qui y étaient rattachés, bien que la métonymie qui transférait sa signification du palais au roi ne se soit développée que progressivement, comme dans "Sublime Porte". "Pr-'o" semble se produire d'abord dans la quatrième dynastie, et jusqu'à la douzième, il évoque seulement l'édifice, bien que vers le seizième, il est parfois appliqué au roi. Dans les documents de la dix-huitième dynastie, il s'agit de l'appellation régulière du monarque, de sorte que par le vingt-cinquième "Pr-'o Nk'w" est trouvé comme l'équivalent précis du "Pharaon-Necho" biblique, "pr-'o" étant utilisé dans le sens simple de "roi", c'est-à-dire, "Pharaon"".

Mais ce qui est intéressant, c'est de noter que la première fois que le terme "Pharaon" apparaît dans l'historiographie égyptienne, il est associé au nom de Chachnaq. Auparavant, on ne parlait pas encore de Pharaon, mais de Roi. Est-ce à dire que ce titre serait d'origine berbère? Dans ce même dictionnaire, on nous dit que . "Pharaon, roi d'Egypte." Cette règle est décrite comme un "roseau meurtri[ou "cassé"]. C'est en effet intriguant, surtout quand on sait que le slogan préféré des berbères, représenté par la lettre AZA, dit explicitement que le berbère préfèrerait "casser" plutôt que "plier". L'origine berbère du titre de Pharaon permettrait peut être de comprendre pourquoi ce nom est si populaire en Tamazgha. Et pourquoi Chachnaq a été le premier à le porter. Y aurait-il un lien entre ce mot et celui d'Afrique? Car tous les deux portent la racine FR. Afrique et Feraoun. C'est en tout cas une piste intéressante à suivre pour tenter de mieux comprendre l'histoire de ce fameux berbère devenu Pharaon.


Nabil Z.

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