Depuis les temps les plus anciens, les peuples du monde entier se battent pour mettre la main sur la ville de Jérusalem. La décision de Donald Trump de reconnaître cette ville comme la Capitale d’Israël a ravivé les tensions ces derniers jours. Mais Jérusalem, renferme-t-elle un secret qui poussent les Hommes de tous les pays à vouloir s’en emparer ?
Plusieurs politologues déclarent depuis des dizaines d’années que celui qui met la main sur la ville de Jérusalem dominera le monde. Cela expliquerait cette course effrénée à la domination de cette ville qui, il n’y a pas si longtemps, n’était qu’un village au sommet d’une montagne, un bourg ignoré et abandonné de tous. Mais depuis une centaine d’années, l’attention du monde a de nouveau été centrée sur ce bout de terre qui n’a rien de particulièrement attirant, ni richesses naturelles, ni trésors enfouis. Juste une histoire. Une histoire qui a et continue de marquer l’Histoire.
Selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, la ville trois fois sainte a une histoire qui remonte à plus de trois mille cinq cents ans. « L'occupation humaine de la région de Jérusalem est attestée depuis le Chalcolithique par des fragments de céramique trouvés près de la source de Gihon et datant d'environ 3500 av. J.-C.. Ces fragments de poterie sont les premiers vestiges découverts à ce jour sur le site de Jérusalem ».
En 1909, des fouilles autour de la source de Gihon, ont mis au jour des grottes creusées dans le rocher ayant servi de tombes. On y a trouvé des jarres, des bols et des cruches. Ces poteries sont datées du Bronze Ancien I (début du IIIe millénaire av. J.-C.). L'archéologie montre que la ville est restée intacte, bien que très petite, ne couvrant que 3 à 4 hectares. Sa population totale ne dépasse pas 1 500 habitants. Malgré sa taille, Jérusalem était une ville importante politiquement qui exerce une influence sur les villes des environs.
A leur sortie d’Egypte par Moïse, les hébreux sont allés s’installer dans le pays de Canaan, sous la direction de Josué. Le pays ainsi conquis a pris le nom de Terre d’Israël. Mais Jérusalem n’avait pas encore pris l’importance qu’on lui connaît, même si elle était toujours présente dans les esprits. C’est le Roi-Prophète David qui a rendu la ville célèbre, en en faisant sa capitale. Son fils, également prophète a attiré des visiteurs du monde entier, dont la célèbre Reine de Saba.
Ensuite, aussi bien les perses, les babyloniens, les grecs, les syriens, … ont voulu mettre la main sur la ville, avec plus ou moins de succès. C’est dans cette ville que le Pharaon Berbère Chachnaq a mis les pieds en pillant son temple et le palais de son roi Roboam.
Jérusalem est donc restée la ville référence pour le peuple juif jusqu’à l’époque de Jésus. Mais celui-ci a prophétisé sur elle et a annoncé sa destruction prochaine. Ce qui fut fait par les armées romaines en l’an 70. Depuis, la ville a changé de mains plusieurs fois, passant entre les mains des arabes, des croisés, puis des ottomans, jusqu’à la fin de la première Guerre Mondiale. C’est à cette époque que le ministre britannique des Affaires Etrangères, Lord Balfour, avait promis de rendre la ville à ses anciens propriétaires, les juifs qui étaient dispersés un peu partout dans le monde.
En 1948, la création de l’Etat d’Israël va remettre la ville de Jérusalem au centre de l’actualité mondiale. En 1967, après la guerre dite des six jours, elle a été entièrement reprise à laJordanie qui la considérait comme sa propriété. Les négociations entre le gouvernement israéliens et l’autorité palestinienne échouent toujours à cause des désaccords concernant cette ville. Le prophète Zacharie avait même prédit que Jérusalem allait devenir « une coupe d’étourdissement » pour les peuples alentours.
On peut légitimement se demander pour quelles raisons le monde se retrouve toujours au bord de l’embrasement, à cause d’une ville si petite et si insignifiante, et pourquoi les prophètes depuis les temps les plus anciens, lui ont accordé toute cette importance.
Jérusalem, au centre du monde
La réponse pourrait-être plus de l’ordre du scientifique que du politique ou religieux. Même si les prétendants à la ville ne le savent pas, il y a comme un mystère qui conduit tous les Hommes à vouloir la posséder. Et elle serait d’ordre géologique. Car les scientifiques ont cherché partout une explication au mystère de Jérusalem. Y compris en astronomie, et géophysique.
Un début de solution est venu dès le 16eme siècle (en 1596), par Abraham Ortelius dans son livre « Thesaurus Geographicus », puis au 17eme siècle, lorsque le chercheur américain P. Placet avait repris la théorie selon laquelle la Terre, telle qu’on la connaît, n’a pas toujours eu la même forme, et que les continents pouvaient avoir une autre topographie. Il avait alors publié un livre intitulé « Où il est prouvé qu’avant le Déluge, il n’y avait point d’îles et que l’Amérique n’était point séparée du reste du monde ». C’était en 1668. Mais cette thèse n’a pas eu l’adhésion de la communauté scientifique de l’époque. Et même lorsque l’allemand Alfred Wegener reprit l’idée en 1912, les scientifiques avaient rejeté cette idée. En 1915, il publie un ouvrage intitulé « La Genèse des continents et des océans ». Ce n’est qu’au début des années soixante que la communauté scientifique internationale a fini par admettre que le phénomène de la Dérive des Continents est bien réel.
Mais qu’en est-il de Jérusalem ?
C’est un autre scientifique, un français Fernand Crombette qui a été à l’origine de ces révélations. « Autodidacte, chercheur solitaire, confiné dans son cabinet de travail ou fréquentant assidûment les bibliothèques, travaillant pour la postérité sans souci de se faire connaître ou reconnaître, tôt levé, étudiant sans répit, il semblait vouloir s’effacer entièrement derrière son œuvre. Aussi voulut-il rester discret, inconnu, et signait-il ses ouvrages sous un pseudonyme ». Peut-on lire dans sa biographie.
Son œuvre fut entièrement rédigée entre 1933 et 1966. Elle aborde de nombreuses disciplines en jetant sur chacune d’elles un éclairage nouveau, né d’un esprit de synthèse remarquable et appuyé sur une conviction profonde de l’inerrance scientifique et historique de la Bible. Cette certitude – étrangère à l’esprit moderne – fut renforcée, naturellement, par les découvertes qu’il lui fut donné d’accomplir.
Il se rend alors dans les bibliothèques puis à l’Université de Grenoble pour disposer des cartes géologiques et bathymétriques nécessaires et s’applique à reconstituer le continent primitif que les géographes appellent aujourd’hui Pangée. Son idée fut de ne pas s’arrêter aux contours actuels des continents, variable selon le niveau des mers, mais de prendre en compte l’extrême bord du talus continental à la cote -2000 mètres, c’est-à-dire là où le fond marin change brusquement de pente pour aller rejoindre, à -4000 mètres, la fosse abyssale. Idée de génie puisque les forages sous-marins actuels confirment, 60 ans après, que le socle granitique continental, par-dessous les sédiments marins, s’arrête bien en ce point. Fernand Crombette avait repris la thèse cosmogonique de Kant selon laquelle les « eaux d’en haut, tel que spécifié dans la Bible, séparées par Dieu lors de la Création, formaient un anneau aqueux autour de la terre, anneau dont la chute progressive alimenta les quarante jours de pluie du Déluge, au temps de Noé.
Fernand Crombette reconstitue complètement, entre 1933 et 1945, le puzzle du continent primitif, avec les bancs et îles aujourd’hui dispersés sur le fond basaltique des mers ainsi que le chemin exact parcouru par chacune des masses continentales, dans la dérive. Le résultat confond l’imagination : le continent unique primitif avait reçu la forme régulière et harmonieuse d’une fleur à huit pétales dont Jérusalem occupait le centre. Il convient de souligner que ce travail a débuté non à partir de ce centre – ce qui aurait pu influer sur le raisonnement – mais à partir des îles Falkland et la pointe de l’Amérique du sud. C’est là son ‘Essai de géographie… divine’ dans lequel il explique la surface et l’orographie du monde.
Malheureusement, ce génie d’une modestie sans égal, n’a pas jugé nécessaire de médiatiser ses découvertes. Malgré la publication de nombreux livres, il a continué à être méconnu du grand public. De plus, traitant de la question sensible de Jérusalem, peu de journaux ont eu le courage d’en faire état. Pourtant, cette découverte aurait pu mettre un peu de lumière sur le Mystère de Jérusalem, au lieu de le maintenir dans le flou, l’exposant ainsi à la convoitise des politiques et des religieux.
Si Jérusalem est la capitale du monde, alors on voit mieux les choses en considérant que cette ville n’appartient en réalité à personne en particulier, mais que ses occupants n’en seraient que les gardiens, la préservant ainsi des guerres et des luttes inutiles qui causent tant de malheur. Aujourd’hui encore, tous veulent avoir la main mise sur Jérusalem. De Washington à Moscou, de la Mecque à Rome. Tous veulent la posséder pour mieux dominer le monde.
Fernand Crombette quant à lui, en toute simplicité a continué à faire ses recherches, publiant plusieurs ouvrages sur les langues anciennes, remettant en question un certain nombre de théories et de dogmes jusque-là admis et non discutés.
Nabil Z.
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