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Photo du rédacteurNabil Z.

Kamel Daoud, Lauréat du Prix Méditerranée 2018.

L’écrivain-journaliste algérien Kamel Daoud vient encore une fois, d’être primé pour un de ses livres, en l’occurrence Zabor ou les Psaumes.


C’est le prix Méditerranée que vient de remporter l’auteur du roman Meursault. Mais cette fois-ci, pour un nouveau roman sorti l’automne dernier. Il s’agit en fait d’une sorte d’autobiographie, ou l’auteur raconte l’histoire d’un garçon qui a évolué dans la vie, en découvrant le plaisir d’écrire et de réussir à s’en sortir grâce à l’écriture. Il s’agit du deuxième roman de Kamel Daoud, salué à la fois pour son style et son contenu.

Le prix Méditerranée a été créé en 1982 à Perpignan dans le sud de la France par le Centre Méditerranéen de Littérature, avec l’appui de partenaires institutionnels et privés pour faire rayonner la littérature et l’envie de lire, et couronner des écrivains de renom, des auteurs engagés ou en devenir. Il s’inscrit dans une dimension internationale grâce à sa participation aux Rencontres Littéraires d’Alexandrie « Ecrire laMéditerranée », à sa participation au Salon du Livre de Beyrouth et à de nouveaux partenariat comme celui établit avec le Musée des civilisations Europe Méditerranée de Marseille (MUCEM), la Fondation Anna Lindh ou l’Institut français d’Egypte.

Le deuxième roman de Daoud a été publié à l'automne dernier. Il fait suite à Meursault contre-enquête qui a fait la renommée mondiale de l’auteur. Ce premier roman lui avait déjà permis d’obtenir le Goncourt du premier roman en 2015. Le livre a été considéré comme un formidable hommage à la littérature et aux livres.

Kamel Daoud est considéré comme une valeur sûre de la littérature d’expression française, et son talent est reconnu dans le monde entier, puisque ses livres sont traduits dans de nombreuses langues. Daoud, en sa qualité de journaliste, anime aussi des chroniques dans plusieurs médias dans le monde, aussi bien en Algérie, en France, en Italie et aux Etats-Unis.


Une des choses qui avaient attiré le regard sur cet écrivain, fut le fait qu’il se soit attaqué à une œuvre considérée comme « inachevée » du prix Nobel de la Littérature, Albert Camus, lui aussi « algérien ».


De nombreux autres écrivains algériens ont été primés lors de manifestations littéraires depuis des lustres. Mammeri, Feraoun, Kateb, Boudjedra, Khadra, Sansal, Benmalek, etc… tout comme Assia Djebar et Ahlam Mostaghanemi, et bien d’autres.

Kamel Daoud a ainsi été primé avec Daniel Mendelsohn pour son roman « Les Disparus ». Il se retrouve ainsi aligné sur le même panthéon que les grands écrivains connus et reconnus.

Le prix que vient de remporter Kamel Daoud ajoute un laurier dans le jardin littéraire algérien, et il conviendrait de le célébrer comme il se doit.

Nabil Z.

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