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  • Photo du rédacteurNabil Z.

La CIA Avait Déjà Prévu une Pandémie Mondiale, dès 2005.

Dans un livre intitulé « Le Nouveau Rapport de la CIA », l’historien français Alexandre Adler avait fait mention d’un rapport de la CIA mettant en garde contre l’apparition d’une pandémie mondiale et de ses conséquences.



Alexandre Adler est un historien français très célèbre depuis les années quatre-vingt ou il a animé ente autres des émissions de télévision présentant et vulgarisant des séquences historiques restées insuffisamment connues par le grand public. Il est également auteur de plusieurs livres dont « Le Nouveau Rapport de la CIA : comment sera le monde demain ? » publié en 2005 chez Robert Laffont.


Dans ce rapport de la CIA, une analyse complète du futur a été présentée aux décideurs américains, avant d’être rendue publique. Certains à l’époque, l’avaient critiquée parce qu’elle présentait un scénario pessimiste, voire catastrophiste, sur l’évolution du monde vers les années 2025.


Dans un chapitre de ce livre intitulé « Le Déclenchement possible d’une pandémie mondiale », en pages 250 et 251 on peut lire :


« L’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n’existe pas de traitement adéquat, pourrait déclencher une pandémie mondiale » peut-on lire au début de ce chapitre. Puis, l’avertissement suit : « Si une telle maladie apparait d’ici à 2025, des tensions ou des conflits internes ou trans-frontaliers ne manqueront pas d’éclater ». Suit la description de la réaction des gouvernements pour y faire face : « Les nations s’efforceront alors-avec des capacités insuffisantes- de contrôler le mouvement des populations cherchant à éviter l’infection ou de préserve leur accès aux ressources naturelles ».


Les rédacteurs du rapport tentent alors d’expliquer l’origine de cette probable pandémie : «  L’apparition d’une pandémie dépend de la mutation génétique naturelle, de la recombinaison des souches virales déjà en circulation, ou encore, de l’irruption d’un nouveau facteur pathogène dans la population humaine ». Faisant appel à l’avis des experts ils avancent que « les souches hautement pathogènes de lagrippe aviaire, telle que le H5N1, sont des candidats à ce type de transformation, mais d’autres agents pathogènes comme le SRAS ou le Coronavirus et diverses souches de la grippe, auraient les mêmes propriétés ».


Définissant la source géographique du commencement de l’épidémie, le rapport de la CIA avance que « ce sera sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique où les populations vivent au contact avec le bétail. Des pratiques non réglementées d’élevage favoriseraient la circulation d’un virus de type H5N1 parmi les populations animales- augmentant les chances de mutation d’une souche susceptible de provoquer une pandémie. Pour se propager rapidement, il suffirait que la maladie apparaisse dans une zone à forte densité humaine ».


Les conséquences de cette pandémie sont anticipées dans ce rapport de la CIA. « La maladie tarderait à être identifiée, si le pays d’origine ne disposait pas de moyens adéquats pour la détecter. Il faudrait des semaines pour que les laboratoires fournissent des résultats définitifs confirmant l’existence d’une maladie risquant d’évoluer en pandémie. Entre temps, des foyers se déclareraient dans les villes du Sud-Est asiatique. En dépit des restrictions limitant les déplacements internationaux, des voyageurs présentant peu ou pas de symptômes pourraient transporter le virus sur les autres continents ».


Le rapport ajoute : « Les malades seraient de plus en plus nombreux, de nouveaux cas apparaissant tous les mois. L’absence d’un vaccin efficace ou d’immunité dans le reste du monde exposeraient les populations à la contagion. Dans le pire des cas, ce sont de dix à plusieurs centaines de millions d’Occidentaux qui contracteraient la maladie, et les morts se compteraient par dizaines de millions. Dans le reste du monde, la dégradation des infrastructures vitales et les pertes économiques à l’échelle mondiale entraîneraient l’infection d’un tiers de la population du globe et la mort de centaines de millions d’êtres humains ».


Reste à savoir pourquoi cet avertissement des services de renseignements américains n’ont pas été pris au sérieux. Même aux Etats-Unis, où on voit que le Gouvernement fédéral a été pris de court depuis le déclenchement du Covid 19. Les prévisions de la CIA se sont donc avérées justes, et la suite des événements, notamment la propagation du virus et la manière dont elle sera traitée nous dira à quel point les analystes et prévisionnistes avaient raison.


Nabil Z.

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