Depuis plusieurs années, le Président de la Fédération de Russie ne cesse de se réclamer de la religion Chrétienne Orthodoxe. Il valorise ouvertement les valeurs traditionnelles et partage celles de l’Islam et d’autres religions professées dans son pays.
C’est à juste titre qu’il condamne le Nazisme, comme le font les nations libres qui ont combattu cette idéologie et ses promoteurs durant la deuxième Guerre Mondiale. Sa foi, exprimée dans ses écrits et ses nombreux discours lui font condamner toutes les « dérives » qui éloignent le monde des valeurs jugées pures de sa culture issue d’un grand mouvement Chrétien né à Constantinople et largement répandu à l’Ouest de l’Europe, en Grèce, la Serbie, la Macédoine, l’Egypte, l’Ukraine, la Biélorussie, ...
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Vladimir Poutine a peu à peu exposé au monde sa foi en ses valeurs Orthodoxes inspirées de la Bible et de la tradition des Apôtres et des Pères de cette Eglise, ainsi que de ses Patriarches. La condamnation des Nazis est suivie par celle des dérives d’un Occident jugé dépravé. L’éloignement de cette civilisation des préceptes bibliques et l’adoption de valeurs étrangères aux enseignements de Jésus et des Apôtres rendent le chef du Kremlin furieux. Et ce serait, selon lui, pour protéger les valeurs fondamentales du Christianisme qu’il a engagé une guerre sans merci en Ukraine qui se veut une guerre morale pour le rétablissement de la foi véritable et la restauration des valeurs traditionnelles.
Les messages de Poutine peuvent même séduire beaucoup de gens, puisqu’ils affichent une intention louable, dans la mesure où chacun peut avoir les valeurs et les opinions qui lui conviennent et que le monde entier ne peut pas toujours partager les mêmes opinions. Ce serait même une bonne chose que les idées et les valeurs se confrontent et que surgissent des lumières jusque là restées obscures.
Oui mais, voilà. Poutine pose un problème beaucoup plus sérieux qu’une simple confrontation d’idées. Il veut imposer les siennes par la force, en contradiction flagrante avec les principes de la foi qu’il confesse.
Le principe fondamental du Christianisme a été résumé par Jésus en ces termes : « Tu Aimeras ton Dieu et tu aimeras ton Prochain ». Et l’Apôtre Jean d’ajouter : « Comment peut tu prétendre aimer Dieu que tu ne vois pas et haïr ton frères que tu vois ? ». En bombardant l’Ukraine, sa population, ses infrastructures et ses équipements qui lui permettaient de vivre, Monsieur Poutine s’écarte totalement de la foi qu’il professe. En quoi peut-il être Chrétien quand il tue hommes, femmes et enfants, quand il détruit les maisons et affame les populations ? En quoi rend-il témoignage de ses valeurs traditionnelles quand il bloque la vente des céréales aux pays qui en ont besoin ? Et en quoi cela réchaufferait-il son coeur en condamnant les peuples à avoir froid pendant l’hiver ?
Que s’est-il passé dans l’esprit de Vladimir Vladimirovitch pour qu’il se déjuge lui-même en s’écartant dans les faits, des paroles de sa bouche ? Son comportement, ne dément-il pas ce qu’il affirme ? Couvert par le décor trompeur de la soutane de son Patriarche et enfumé par l’encens de Kyrill, il a perdu la direction du Ciel qu’il confond avec l’enfer qu’il crée avec ses bombes et ses missiles. Ses mensonges ont chassé de son coeur toute ombre d'amour et de vérité et il porte la responsabilité du rejet de ces valeurs qu'il crée par les gens qui le regardent et l’écoutent.
Vladimir Poutine souffre de l’absence totale de Jésus dans sa vie. Il ne le connait même pas. Et il a tourné le dos à tout ce qu’il croyait savoir de lui. En tuant les innocents de Kiev, Marioupol ou Boutcha, c’est à Jésus lui-même qu’il s’attaque. Ne sait-il pas qu’il aura des comptes à rendre ? car dans le Ciel, il y a quelqu’un qui l’observe et qui ne restera pas longtemps silencieux devant les horreurs commises contre le peuple Ukrainien et contre les valeurs que le chef de la Russie prétend professer, sacrifiant ses propres soldats en les envoyant à la mort. C’est Dieu qui est juste. Patient, mais juste.
Vladimir Poutine professe un Christianisme sans Christ, une religion dépourvue de ses valeurs fondamentales. S’il ne se détourne pas de ses mauvaises voies, s’il ne reconnait pas la méchanceté de son coeur, s’il n’arrête pas ses crimes, alors l’Eternel agira du haut des cieux et rendra justice aux malheureux et punira le menteur de Moscou qui servira d’exemple aux autres dictateurs qui lui ressemblent.
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