La Chaîne de télévision « National Geographic » a lâché une véritable bombe dernièrement, en présentant un programme de recherche sur l’identification génétique des peuples.
Le programme en question concerne des recherches sur un échantillon de pays, dans l’objectif est d’établir la carte génétique de chaque nation. Les résultats devraient permettre aux chercheurs de mieux comprendre le déplacements des groupes ethniques durant les siècles derniers. Ce programme est pluri-annuel, et ses résultats sont publiés au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Ainsi, Et concernant le monde arabe, les pays sélectionnés sont La Tunisie, l’Egypte, Le Liban et le Koweit.
Ainsi, et à la surprise générale, seuls 4 % des tunisiens sont d’origine arabe. Et un pourcentage encore moins important revoie aux peuples d’Afrique centrale et australe. Tout le reste est purement d’origine « nord-africaine », c’est à dire berbère.
Concernant l’Egypte, il apparaît selon cette étude publiée sur le site « Feed Step » seuls 17 % des égyptiens sont d’origine arabe, tandis que 4 % seraient d’origine juive. Et tout le reste, c’est à dire 68 % sont originaires d’Afrique du Nord.
Le Liban se montre arabe à 44 %, et de façon surprenante, juive à 14 %. On y compte aussi 10 % d’asiatiques et 5 % d’Européens.
La majorité des koweïtiens sont d’origine arabe, tandis que 7 % sont africains et 7 autres sont venus d’Asie mineure.
Il existe encore d’autres études menées par d’autres organismes, aussi bien occidentaux qu’arabe, qui confirment à quelques nuances prêt, ces chiffres.
En Afrique du Nord, le taux le plus important d’arabes se situerait en Tunisie, principalement dans la région de Kérouan, là ou les arabes avaient installé leur première capitale lors des invasions du 7eme siècle.
La génétique des peuples est une science récente, et les méthodes utilisées sont de mieux en mieux développées, et de plus en plus précises. Aujourd’hui, il existe des laboratoires spécialisés qui vendent des kits de prélèvement de l’ADN et qui révèlent en quelques jours l’appartenance génétique de chaque individu.
Seulement, il n’y a presque plus de gênes purs. Les populations et les groupes ethniques se sont beaucoup mélangés, surtout depuis le début du 20eme siècle, ou les déplacements de populations se sont faits à grandes échelles. Il y a ainsi en Afrique du Nord un mélange subtil de sang berbère et européen, auquel il faut ajouter des traces arabes et juives. Une proportion remarquable est aussi à signaler concernant la présence de gènes sub-sahariens, surtout dans les populations du sud.
Dans les années avenir, et avec le développement de cette discipline, nous allons avoir beaucoup de surprises. Car même en Europe, il y a une proportion non négligeable de berbères estimée selon plusieurs sources autour de 10 %.
Nabil Z.
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